La statue fut érigée pour protéger le village de Barjac d’une “malédiction”. Durant la Révolution, le curé de Barjac, prêtre réfractaire, fût arrêté par quatre barjacois et exécuté. Depuis cet épisode douloureux, la paroisse s’est crue maudite. Aussi, lorsque la montagne de Cénaret se mit à glisser étrangement, engloutissant les habitations situées en contrebas, on évoqua une vengeance. Le phénomène se reproduisit en 1856 emportant le hameau de Fouriès. Les habitants se tournèrent alors vers Notre Dame de Miséricorde et érigèrent la statue.
Depuis la montagne ne bouge plus.
En honneur de Notre Dame de Cénaret, un pèlerinage annuel est organisé le dernier dimanche de mai, on y vient de toute la région.